Natalia Caycedo, fille du docteur Caycedo et présidente de l’académie de sophrologie Caycédienne répond en disant  » …même avant de naître ! « 

 

Elle précise plus loin, que dès l’âge de 3 ans, nous pouvons commencer à faire de la sophrologie, voir vidéo en bas de l’article.

Au vu de mon expérience, je dirais également à partir de 3 ans, c’est-à-dire une fois que certains préalables ont été mis en place.

Habituellement, lorsqu’une maman me contacte pour son enfant âgé de 3 et 6 ans, (généralement c’est les mamans qui appellent), et qu’elle m’expose les raisons pour lesquelles il serait utile pour son enfant de recourir à la sophrologie, je reçois en première visite les parents seuls.

C’est grâce à cet entretien primordial, que les deux parents vont m’expliquer ce qui se passe avec leur enfant et comment ils le vivent.

À maintes reprises, cette unique séance a permis aux parents de d’apaiser leurs inquiétudes et les encourage à changer certaines petites choses (rarement des grandes) dans le quotidien familial pour permettre à leur enfant de trouver ou retrouver un certain équilibre.

 

Si au-delà de cette première rencontre, des séances de sophrologie s’avèrent indispensables, j’insiste sur le fait que l’enfant doit venir de son plein gré (après que les parents lui aient expliqué les raisons pour lesquelles il viendrait, ce que nous allons faire ensemble et comment cela se passera). Accompagné, au moins pour la première séance, d’un de ses parents. Ceci facilitant l’alliance entre l’enfant et moi, alliance nécessaire pour le bon déroulement des séances, tout en rassurant le parent présent.

Dans ces cas-là, c’est la sophrologie ludique, à laquelle j’ai été formé, que nous pratiquerons ensemble, en jouant, en dessinant et en s’amusant, car à ce jeune âge l’apprentissage et les changements à mettre en place se font par le divertissement.

À partir de l’âge de 7 ans, la venue de l’enfant de son plein gré, en connaissance de cause, est encore plus renforcée, mais il n’est plus nécessaire qu’un parent soit présent pendant les séances.

 

 

 

Très souvent on me pose cette question, et à chaque fois je donne la même réponse : oui et non !

 

OUI, la sophrologie marche quand :

  • Vous avez clairement identifié votre besoin pour vous lancer dans cette brève thérapie.
  • Vous êtes prêt à vous consacrer du temps et de l’énergie pour pratiquer les techniques simples le plus souvent possible, en dehors des séances au cabinet, car c’est par la répétition de ces techniques qui vous mettrez en place, en vous-même, ces nouvelles attitudes positives.
  • Vous êtes prêt, surtout, à vous engager vers ce changement de comportement, de regard et de réaction vis à vis des événements qui vous amènent à consulter un sophrologue.

 

Non, la sophrologie peut ne pas marcher pas quand :

  • Vous allez voir un sophrologue, sans réelle conviction en vous disant  » je vais voir ce que ça donne ».
  • Vous pensez en démarrant le travail que cela va se faire sans vous, c’est-à-dire que c’est le sophrologue qui va atténuer vos problèmes en un tour de baguette magique.
  • Vous n’avez pas l’envie, le courage ou le temps de vous investir dans cette démarche holistique pour amener votre corps, votre esprit et vos émotions vers un équilibre positif.

 

D’ailleurs, ci-dessous un texte qui décrit très bien la clé du succès pour tout projet de vie, et cela répond parfaitement à la question initiale posée :

« Tant que nous ne nous engageons pas, le doute règne, la possibilité de se rétracter demeure et l’inefficacité prévaut toujours¹.

En ce qui concerne tous les actes d’initiatives et de créativité, il est une vérité élémentaire dont l’ignorance a des incidences innombrables et fait avorter des projets splendides.

Dès le moment où l’on s’engage pleinement, la providence² se met également en marche. Pour nous aider, se mettent en œuvre toutes sortes de choses qui sinon n’auraient jamais eu lieu.

  Tout un enchaînement d’événements, de situations et de décisions crée en notre faveur toutes sortes d’incidents imprévus, des rencontres et des aides matérielles que nous n’aurions jamais rêvé de rencontrer sur notre chemin…

  Tout ce que vous avez toujours voulu faire ou rêvé de faire, entreprenez-le.

  L’audace renferme en soi génie, pouvoir et magie. »

 William Hutchison Murray, alpiniste et écrivain écossais.